Mécanismes neuronaux de la santé émotionnelle chez les patients ayant subi un traumatisme crânien et suivant un traitement par SMTr
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Mécanismes neuronaux de la santé émotionnelle chez les patients ayant subi un traumatisme crânien et suivant un traitement par SMTr

Jun 07, 2024

Psychiatrie Moléculaire (2023)Citer cet article

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La dérégulation émotionnelle telle que celle observée dans la dépression est une conséquence à long terme d'un traumatisme crânien léger (TCC), qui peut être améliorée en utilisant des traitements de neuromodulation tels que la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS). Des études antérieures donnent un aperçu des changements dans la connectivité fonctionnelle liés à la santé émotionnelle générale après l'application de procédures rTMS chez les patients atteints de TBI. Cependant, ces études fournissent peu de compréhension des mécanismes neuronaux sous-jacents qui conduisent à l’amélioration de la santé émotionnelle de ces patients. La présente étude se concentre sur la déduction des changements de connectivité efficaces (causaux) et de leur association avec la santé émotionnelle, après le traitement par rTMS des problèmes cognitifs chez les patients TBI (N = 32). Plus précisément, nous avons utilisé l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) à l'état de repos ainsi qu'un modèle causal dynamique spectral (spDCM) pour étudier les changements dans la connectivité efficace du cerveau, avant et après l'application de la SMTr à haute fréquence (10 Hz) sur le cortex préfrontal dorsolatéral gauche. Nous avons étudié la connectivité efficace du réseau cortico-limbique composé de 11 régions d'intérêt (ROI) qui font partie des réseaux de mode par défaut, de saillance et de contrôle exécutif, connus pour être impliqués dans le traitement émotionnel. Les résultats indiquent que globalement, parmi les connexions extrinsèques, la force des connexions excitatrices a diminué tandis que celle des connexions inhibitrices a augmenté après la neuromodulation. La région cardinale de l’analyse était le cortex cingulaire antérieur dorsal (dACC), considéré comme le plus influencé lors de troubles de santé émotionnelle. Nos résultats impliquent la connectivité altérée du dACC avec l’insula antérieure gauche et le cortex préfrontal médial, après l’application de la SMTr, en tant que mécanisme neuronal potentiel sous-jacent à l’amélioration de la santé émotionnelle. Notre enquête met en évidence l'importance de ces régions cérébrales en tant que cibles de traitement dans le traitement émotionnel du traumatisme crânien.

Les traumatismes crâniens (TCC) sont souvent caractérisés comme une épidémie silencieuse en raison de leur taux d'incidence élevé et de leurs conséquences désastreuses [1]. Selon le mémorandum publié par le Département américain de la Défense, en 2015, la stratification de la gravité des TCC en léger, modéré et sévère est basée sur la durée de l'inconscience, la durée de l'altération de la conscience et l'amnésie post-traumatique [2]. Le TBI est un événement où, après la blessure initiale, commence un processus physiopathologique qui génère des altérations structurelles et fonctionnelles conduisant à des déficits cognitifs, sociaux et comportementaux [3].

Habituellement, les patients atteints de TBI léger (TCM) souffrent de troubles neuropsychiatriques à long terme [4] en plus de déficiences dans les domaines cognitifs tels que l'attention, la mémoire et le contrôle exécutif [5, 6]. Il est crucial de gérer ces implications à long terme pour améliorer la qualité de vie des patients [7]. Les mécanismes d'intervention comprennent, sans s'y limiter, la pharmacothérapie, la psychothérapie et les techniques de stimulation cérébrale non invasives. Différents modes d'intervention sont prescrits à différentes étapes de la récupération d'un TBI. Aux stades aigu et subaigu, le contrôle des perturbations neurochimiques est souhaitable pour favoriser la probabilité de survie et résister au handicap fonctionnel. Au stade chronique, des techniques de rééducation non invasives sont utilisées pour traiter le changement de neuroplasticité suite à un traumatisme crânien et pour promouvoir la réorganisation du réseau neuronal pour la récupération [8]. La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) est une alternative thérapeutique bien reconnue pour la modulation des fonctions cérébrales. Il s’agit d’une méthode non invasive permettant de stimuler des régions spécifiques du cerveau en appliquant un champ magnétique intermittent à l’aide d’une bobine électromagnétique. Il s'agit d'une méthode approuvée par la FDA pour le traitement de la dépression et du trouble obsessionnel compulsif (TOC), mais son utilisation dans le traitement des traumatismes crâniens est toujours à l'étude [9,10,11,12].

0.95. In the mean connectivity matrices, the positive and negative signs show excitatory and inhibitory connections respectively while in the difference connectivity matrices, the positive and negative sign represent the increase and decrease in the connectivity. Below, we only report results for the active group; sham group results are reported in the supplementary material./p>0.95 amounting to a strong evidence./p> 0.95 (Fig. 3). We found dACC to mPFC to be negatively associated and dACC to lAI was positively associated with the behavioral scores. Same analysis performed for post-rTMS sham group yielded no association of emotional health scores with any connection./p>0.95 amounting to a strong evidence./p>